Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ma main au feu

29 mars 2024

L'impact des textiles sur votre maison

La rénovation de l'intérieur de votre maison peut être une expérience stimulante et transformatrice, offrant la possibilité d'insuffler un nouveau style de vie et un nouveau caractère à vos espaces de vie. L'utilisation de matériaux, de meubles relookés et d'éléments de design stratégiques vous permet de créer une atmosphère personnalisée sans avoir recours à des travaux de rénovation importants. Ce guide explore la manière dont vous pouvez donner un nouveau look à votre maison en vous concentrant sur ces aspects.

Avant de vous lancer dans le choix des matériaux ou du mobilier, il est important de comprendre l'espace dans lequel vous vous trouvez et de déterminer votre style personnel. Tenez compte des caractéristiques architecturales de votre propriété, de l'ensoleillement et de l'utilisation de l'espace. Que vous soyez attiré par le minimalisme moderne, le style cottage ou les combinaisons éclectiques, définir vos préférences esthétiques est la première étape vers la création d'une décoration d'intérieur cohérente.

Les tissus jouent un rôle essentiel dans la décoration d'intérieur, car ils offrent des possibilités infinies de modifier l'atmosphère et la palette de couleurs d'une pièce. Ils peuvent apporter de la chaleur, de la texture et de la couleur, et servir de fil conducteur à votre décoration d'intérieur.

Rideaux de fenêtre et tentures : Il ne s'agit pas seulement de facteurs fonctionnels qui assurent un certain niveau d'intimité et de gestion de la lumière, mais aussi d'éléments ornementaux importants. Un changement de rideaux peut modifier radicalement l'aspect d'une pièce. Essayez des motifs ou des couleurs audacieuses pour vous démarquer, ou optez pour des tissus légers et aérés pour renforcer la lumière naturelle.

Les housses : Remeubler un meuble est un excellent moyen de lui donner une nouvelle vie. Choisissez des matériaux durables et confortables qui mettent en valeur votre décor. Pour un effet bénéfique, organisez votre tissu d'ameublement avec d'autres textiles dans la pièce, tels que les rideaux de fenêtre ou les tapis.

Plaids et coussins : C'est la façon la plus simple de présenter de nouveaux tissus dans votre intérieur. Mélangez les textures et les motifs pour ajouter de la profondeur et de l'intérêt à vos espaces de vie. Ils sont également facilement interchangeables, ce qui permet d'effectuer des mises à jour saisonnières ou de donner un coup de jeune quand on le souhaite.

Les meubles relookés ou recyclés apportent du caractère et de l'individualité à votre intérieur, alliant durabilité et style. Voici quelques façons d'intégrer des pièces relookées dans votre intérieur :

Peinture et remise à neuf : une couche de peinture peut transformer complètement un vieux meuble. Qu'il s'agisse d'un éclat de couleur pour donner une touche de modernité ou d'une finition vieillie pour donner un aspect vintage, les possibilités sont infinies. Pensez à remettre à neuf les meubles en bois pour qu'ils révèlent leur splendeur naturelle ou à les teindre pour qu'ils aient un aspect plus net.

Réimaginer les pièces : Pensez de manière créative à la façon dont les meubles peuvent être réutilisés. Une commode classique peut devenir un îlot de cuisine, ou même une porte ancienne peut être transformée en une tête de lit unique. Cela permet non seulement de donner une seconde vie à vos meubles, mais aussi d'ajouter une touche personnelle à votre maison.

Mélanger le neuf et le démodé : La combinaison de pièces vintage ou recyclées avec une décoration moderne peut créer un intérieur puissant et intriguant. Cette méthode permet d'ajouter du relief à votre décor et de mettre l'accent sur l'individualité de votre conception de l'habitat.

Au-delà des textiles et des meubles, l'ajout d'éléments de décoration stratégiques peut améliorer l'esthétique et la fonctionnalité de votre maison.

L'éclairage : L'éclairage peut avoir un impact considérable sur l'environnement d'un espace. Mélangez différentes sources, comme les plafonniers, les lampadaires et les lampes de table de cuisine, pour créer un système d'éclairage flexible. Pensez à changer les luminaires pour qu'ils correspondent à votre style intérieur.

Accessoires et design : Les éléments décoratifs tels que les œuvres d'art, les vases et les livres donnent de la personnalité à votre maison. Ces objets peuvent être changés ou actualisés afin de maintenir la fraîcheur de votre décor. Lorsque vous choisissez des accessoires, tenez compte de l'échelle, de la couleur et de la structure pour vous assurer qu'ils s'intègrent bien à la décoration générale.

Végétation : L'intégration de plantes apporte de la vie et de la couleur dans votre résidence, tout en améliorant la qualité de l'air. Choisissez des plantes adaptées à votre mode de vie et aux problèmes d'éclairage de votre région. La variété des dimensions et des types de plantes peut ajouter de la texture et de la profondeur à votre intérieur.

Redonner vie à votre intérieur à l'aide de textiles, Fac Simili de meubles relookés et d'éléments de design est un processus créatif et satisfaisant. Il vous permet de communiquer votre design personnel tout en adaptant vos espaces de vie à l'évolution de vos besoins et de vos préférences. En sélectionnant soigneusement les textiles, en donnant une nouvelle fonction aux meubles et en employant des stratégies de conception tactiques, vous pouvez créer une propriété qui semble à la fois rafraîchie et distinctement vôtre. Cette méthode permet non seulement d'améliorer le charme esthétique de votre espace, mais aussi de stimuler la durabilité et l'individualité en matière de décoration intérieure.

Publicité
Publicité
6 février 2024

Armes nucléaires et conflits en Asie du Sud

Comment l'Inde a-t-elle atteint le point où quatre ou cinq hommes ont pu franchir un seuil important et ont-ils ordonné la détonation de dispositifs nucléaires sans vergogne conçus comme des armes, puis déclaré publiquement que l'Inde était un État doté d'armes nucléaires?
Reconstruire les événements qui ont conduit aux tests de mai n'est pas simplement un exercice historique. La décision de tester ces armes était importante. Il a mis de manière ténue l'Inde sur la voie de l'armement nucléaire (ténuement car il n'y a pas de consensus en Inde sur ce que signifie l'arsenalisation). Les tests indiens ont conduit directement aux tests pakistanais ultérieurs. La décision de tester peut également avoir porté un coup fatal au processus mené par les États-Unis pour contenir la prolifération par une stratégie d'adhésion au traité.
Les tests ont certainement fait de l'Asie du Sud un endroit plus dangereux et peut-être moins stable. On sait depuis un certain temps que même un accident nucléaire de faible ampleur ferait des victimes d'une ampleur sans précédent étant donné la faiblesse des infrastructures médicales et d'urgence de la région et la proximité des zones urbaines des cibles probables. Même une seule détonation nucléaire sur une grande ville d'Asie du Sud entraînerait des ravages considérables. Une «petite» guerre nucléaire serait une catastrophe sans précédent pour la région, une grande aurait des répercussions physiques, environnementales et biologiques mondiales.
De plus, il y aura de futurs seuils à franchir et peut-être même un réexamen de la politique nucléaire de l'Inde. La décision de procéder à ces tests a d'abord été saluée par de nombreux éloges, mais cela a cédé la place à une réflexion de plus en plus sobre sur les nouveaux risques et coûts qu'ils ont engendrés.

Bien que nous ne connaissions pas tous les détails, nous pouvons tracer les grandes lignes de l'histoire de la décision et de l'indécision qui a conduit à ces tests. Aristote suggère que le début de la sagesse est de classer, suivi par le développement de théories qui expliquent plus complètement les événements, les décisions et les actions. Notre approche est avant tout une tentative de classification: trier les principales variables et tendances qui ont rendu possible la décision finale de tester. Que l'Inde et le Pakistan convertissent leurs appareils actuels en armes livrables, développent une structure et une doctrine de commandement et de contrôle et les déploient sont des questions qui dépassent le cadre immédiat de ce document.
Notre cadre découle de la littérature qui tente d'expliquer systématiquement pourquoi des événements complexes se produisent. Des événements tels que les coups d'État militaires, les accidents d'avion ou les saisons de basket-ball de championnat ne se produisent pas au hasard ou par accident, et sont généralement le produit d'une chaîne complexe de facteurs, de variables et de décisions (ou de l'absence de décision).
Dans le cas de décisions importantes prises par les États, les facteurs clés à long terme incluent généralement la géographie, les ressources économiques et humaines dont disposent ses dirigeants, et les hypothèses et les croyances les plus profondes de la communauté des décideurs indiens. Ce dernier est particulièrement important dans la décision de tester car il a été le moins compris par de nombreux observateurs étrangers.
Il existe également un certain nombre de facteurs intermédiaires et à moyen terme, tels que les circonstances économiques, les considérations de sécurité et la politique intérieure, qui influencent la politique étrangère et de sécurité. Ces facteurs ne changent généralement pas rapidement et (comme la météo) les prévisions des événements de demain, si elles sont basées sur les politiques d'aujourd'hui, sont souvent correctes.
Enfin, il y a le court terme: une question d'heures, de jours ou de semaines pendant lesquelles le jeu des événements peut conduire à une décision sur une voie ou une autre. Le coup d'État a lieu, l'avion s'écrase, le panier final est marqué.
Notre conclusion générale est que la décision de tester ou du moins de sortir du cul-de-sac stratégique de l'Inde a été influencée par des événements à moyen terme qui se sont produits en grande partie au cours des six à dix dernières années. La plupart, mais pas tous, de ce que nous appelons des facteurs à moyen terme pointaient dans la direction d'une «percée» stratégique, bien que pas nécessairement dans la forme qu'elle avait finalement prise. Par exemple, juste avant les tests, le chef de la cellule de politique étrangère du BJP a suggéré que l'Inde ne pourrait pas tester mais pourrait tout de même se déclarer être un État doté d'armes nucléaires - jusqu'à ce que les tests aient effectivement eu lieu, cela semblait à l'époque être le plus pas plausible que le gouvernement pourrait prendre.
Les facteurs à long terme qui ont encadré cette décision n'ont pas changé de manière significative, et les calculs à court terme n'ont pas été aussi critiques. La décision n'a peut-être pas été prudente et sa mise en œuvre laisse certainement à désirer (la diplomatie post-test de l'Inde a été vivement critiquée par nombre de ceux qui ont soutenu le test lui-même), mais cela ne fait que souligner l'importance du moyen terme, sur le long ou le court terme.
Le long terme: un grand état frustré
Plusieurs facteurs presque immuables influencent la politique étrangère et de sécurité de New Delhi. La situation géographique de l'Inde, sa rareté relative d'énergie et d'autres ressources naturelles, sa situation environnementale et le niveau inégal de sa technologie sont autant de variables de fond qui ont mis du temps à changer. Il en va de même pour les variables civilisationnelles de la culture et de l'image de soi: la façon dont les Indiens voient leur propre pays et la façon dont l'Inde est censée avoir une place particulière dans le monde.
Deux de ces facteurs attitudinaux / culturels sont étroitement liés aux décisions nucléaires et ont associé ces décisions à des moments historiques critiques. Le premier est la manière dont les armes nucléaires et l'énergie nucléaire pourraient contribuer à la force intérieure de l'Inde, en particulier à sa croissance économique; la seconde est la manière dont les Indiens considèrent les armes nucléaires comme aidant ou entravant «l'émergence» de l'Inde en tant que grand État.
L'Inde renaît
La technologie nucléaire - et maintenant, par extension - les armes nucléaires ont longtemps été considérées comme contribuant à une base économique et technique qui pourrait transformer l'Inde d'un pays pauvre en un État moderne et relativement riche. Ce thème est antérieur à l'épreuve chinoise de 1964 et est au cœur des récents arguments des scientifiques en faveur de l'armement. Leur proposition centrale est que les technologies sous-jacentes aux armes nucléaires peuvent contribuer à faire de l'Inde une grande puissance scientifique et «moderne». Même si ses vues ont été adaptées (et déformées) par la droite hindoue, Nehru a ouvert la voie en développant cet argument. C'est un évangile dans l'enclave stratégique / scientifique soutenue par le gouvernement indien, bien que les écologistes nouvellement émergés, ainsi que les restes du mouvement gandhien, le défieraient.
Jawaharlal Nehru considérait que l'énergie nucléaire, dans sa capacité pacifique, fournissait à l'Inde la capacité de dépasser de nombreuses technologies. L'Inde pourrait passer de la bouse à l'énergie nucléaire en une seule étape. Il a proclamé les nouveaux barrages et centrales électriques de l'Inde comme des «temples» modernes. Nehru et le gouvernement indien ont décidé de créer l'un des meilleurs systèmes de formation scientifique du monde non occidental (en négligeant l'enseignement primaire et secondaire dans le processus).
Sans beaucoup d'ironie, les Indiens adorent la science, en particulier la science nucléaire. Ce culte de la science et l'adulation des scientifiques sont répandus parmi l'élite stratégique indienne. Les Nehruviens voient la science comme un salut, les backwaters plus rustiques inclinés par le BJP de l'élite politique et de sécurité s'accordent et soutiennent, tout comme Nehru, que l'Inde était un état scientifique extrêmement avancé lorsque l'Occident et le monde islamique étaient embourbés dans l'ignorance. Pour les deux groupes, le programme nucléaire ne fait que reprendre le droit d'aînesse de l'Inde.
Nehru était fermement opposé à un programme indien d'armes nucléaires, bien qu'il n'ait pas exclu la possibilité d'une stratégie «d'option». Son plus proche confident et conseiller, V.K. Krishna Menon, était encore plus anti-bombe. Menon méprisait K.C. Le plaidoyer de Pant pour les armes nucléaires et en 1965 m'a dit que Pant lisait un texte au sens figuré et littéralement préparé par Homi Bhabha (le chef du programme nucléaire indien). Nehru et Menon pourraient garder Bhabha et les scientifiques en échec en détournant leur énergie vers le programme civil (c'est-à-dire `` pacifique '') avec un peu de fudging sur le côté. Alors que l'histoire complète de l'abri du programme de bombes au sein de l'establishment nucléaire indien n'a pas encore été racontée, un livre à paraître de George Perkovich fournira un premier aperçu.
Cependant, le programme d'énergie nucléaire civile a échoué sous ses propres limites conceptuelles. Le programme énergétique mal conçu et mis en œuvre par l'Inde était difficile à concurrencer avec des sources d'énergie moins chères et était paralysé par des restrictions au transfert de technologie du Canada, des États-Unis et d'autres États. À ce stade, il y a une quinzaine d'années, le soutien au programme d'armes a commencé à s'appuyer sur le soutien existant à la renaissance de l'Inde par le biais d'un certain nombre de programmes scientifiques et technologiques nouveaux et apparemment merveilleux. C'est l'une des raisons pour lesquelles l'Inde a fait de la coopération technologique le point central de sa tentative de développer une nouvelle relation avec les États-Unis en 1984-1986, et même aujourd'hui, le transfert de technologie est désigné comme une demande clé des États-Unis en échange d'avenir. restriction du programme d'armes.
La stratégie globale des programmes de haute technologie consistait à produire des retombées bénéfiques pour l'effort de développement. Le programme nucléaire, le programme spatial et d'autres technologies à double usage étaient tous supposés rentables lorsque ces retombées étaient prises en compte. Cependant, lorsque diverses technologies ont été refusées par d'autres, comme dans le cas du deuxième supercalculateur américain, les efforts accrus consacrés au développement d'une technologie indigène étaient censés rendre l'Inde beaucoup plus forte, car le pays était forcé d'être autonome. L'enclave scientifique / stratégique, et ses publicistes, se vantent que le déni de la technologie aide donc l'Inde. De plus, ces efforts d'autosuffisance sont devenus d'importants points de ralliement pour les sentiments nationalistes, l'Inde étant dépeinte comme défiant la puissance combinée de l'Occident (et du Japon), par principe.
Faute d'une compréhension précise du peu de contribution de ces technologies avancées au développement et des coûts d'opportunité encourus en essayant de bricoler des systèmes avancés compte tenu de la faible base industrielle et technologique de l'Inde, les programmes sont devenus des totems et sont patriquement soutenus et défendus par un large éventail de une variété de scientifiques, de journalistes et de politiciens. Ainsi, le soutien aux programmes civils, y compris le programme sur l'énergie disparue, est devenu un soutien au programme d'armes nucléaires et les critiques universitaires du programme nucléaire civil ont été sévèrement traités par le gouvernement tandis que les critiques du test ont été accusés d'être des agents étrangers. De façon inquiétante, le ministre de l'Intérieur du BJP (LK Advani) a déclaré que la nouvelle «menace» pour l'Inde ne venait pas des «laïcs» (par lesquels il voulait dire des Indiens qui ne sympathisaient pas avec la notion du BJP d'Hindutva), mais des «libéraux», c'est-à-dire ces quelques Indiens qui ont osé se prononcer ouvertement contre les tests.
Le BJP comprenait parfaitement comment les armes nucléaires en étaient venues à représenter bien plus qu'un appareil militaire. Les tests ont été chaleureusement accueillis comme preuve des grandes réalisations de la culture indienne. Dès le début, un thème important entourant les tests a été de montrer comment des puissances extérieures essayaient, mais échouaient, de garder ces technologies hors de portée des Indiens. Le fait que l'un des scientifiques clés était un musulman a renforcé le lien entre l'intégration nationale, l'unité nationale, l'atome de la fierté nationale et la science. Ironiquement, le plus grand triomphe public du BJP à orientation hindoue est venu à travers un événement qui a été largement considéré comme un accomplissement de l'identité laïque de l'Inde.
L'Inde comme un grand État
La plupart des Indiens, en particulier ceux de la communauté stratégique et politique centrée sur Delhi, croient fermement que leur pays est à nouveau destiné à devenir un grand État, qui correspond aux réalisations historiques et civilisationnelles du peuple indien. À des degrés divers, ce point de vue est partagé à presque tous les points du spectre politique indien.
Au fil des ans, un lien complexe s'est développé entre la grandeur de l'Inde et la question nucléaire. Les armes nucléaires ont d'abord été considérées comme un insigne diabolique porté par les grandes puissances de la guerre froide. Cette position, exprimée en premier lieu par Jawaharlal Nehru, a conclu que l'Inde démontrerait son leadership mondial en se levant au-dessus et en essayant de mettre fin à la course mondiale aux armements nucléaires.
À l'autre extrême, les nationalistes hindous militants, tels que le Jana Sangh (le parti précurseur du BJP), et certains des nationalistes laïques, tels que ceux inspirés par Subhas Chandra Bose et Ram Manohar Lohia (le mentor de George Fernandes) étaient en faveur des armes nucléaires parce qu'ils démontreraient la supériorité civilisationnelle indienne par l'acquisition de la forme de puissance militaire la plus destructrice et la plus avancée connue de l'humanité. Ils ont assuré à leurs partisans qu'en raison de la grandeur civilisatrice inhérente à l'Inde, de telles armes ne seraient utilisées qu'à des fins pacifiques et défensives, argument qui figure en bonne place dans le Livre blanc du gouvernement et dans toutes les récentes déclarations officielles sur la bombe.
Pendant trente ans, le compromis entre ces positions pro et anti-nucléaires a été maintenu par la politique intrinsèquement ambivalente de «l'option nucléaire». Les faucons pouvaient être assurés que le travail se poursuivrait sur la bombe, les colombes pouvaient espérer que le problème disparaîtrait ou que les progrès politiques rendraient la bombe inutile.
Finalement, les positions antinucléaires et pro-nucléaires ont été fusionnées. Bien que les laïcs et les modernisateurs et le BJP abordent la question nucléaire sous deux angles différents - le premier a commencé avec une foi dans l'utilisation pacifique de l'énergie atomique, le second a toujours mis l'accent sur l'utilisation militaire de l'atome. Les deux positions ont été synthétisées dans les écrits de plusieurs écrivains stratégiques indiens, notamment K. Subrahmanyam et la personne de George Fernandes, ministre de la Défense dans le gouvernement de coalition dirigé par le BJP.
Subrahmanyam est un laïc mais a passé une grande partie de sa carrière à essayer de prouver que Nehru aurait vraiment favorisé les armes nucléaires; comme beaucoup de sa génération, il a respecté les engagements de Nehru envers un État laïque et démocratique, mais a estimé que Nehru avait été trop faible et flexible, et portait une partie de la responsabilité à la fois de la catastrophe de 1962 et de l'échec de l'Inde à traiter de manière décisive avec le Pakistan (et le Cachemire). ) à un stade précoce. Plus récemment, Subrahmanyam a tenté de démontrer que Gandhi, lui aussi, aurait favorisé les armes nucléaires. La formule que lui et d'autres ont développée il y a trente ans est maintenant assez largement acceptée: l'Inde acquerrait des armes nucléaires afin de faire pression sur les "nantis" nucléaires pour les désarmer (une théorie qui rappelle l'idée que le village du Vietnam devait être détruit pour être enregistré). Les Indiens pouvaient avoir leur gâteau nucléaire et le manger: un programme nucléaire indien est devenu un instrument de résistance aux tactiques de chantage des États dotés d'armes nucléaires - et donc entièrement justifié. En outre, si les armes nucléaires étaient mauvaises, les soi-disant plans de désarmement des États dotés d'armes nucléaires (dont les mains étaient souillées par leur utilisation ou leur menace d'utilisation) d'armes nucléaires) étaient également mauvais, et des arrangements tels que le TNP et même le Le CTBT pourrait être contesté pour des raisons morales.
Certains partisans indiens de la nucléarisation ont toujours vu les armes nucléaires en termes de realpolitik. Dans un monde basé sur l'entraide, les armes nucléaires sont à la fois une marque de la grandeur d'une nation et un instrument de pouvoir en raison de leur effet dissuasif. De tels défenseurs de longue date de l'armement, comme K.C. Pant (qui a prononcé son premier discours public en 1965 en faveur de l'acquisition d'armes nucléaires et qui était ministre de la Défense au moment du test de l'Inde en 1974) a privilégié les armes nucléaires à des fins militaires et stratégiques. Alors que Pant et la direction du BJP parlent des qualités morales, défensives et fondées sur des principes d'un programme d'armes indien, leur principal point de vue est que ce sont des dispositifs qui confèrent à l'Inde un statut, un pouvoir et des capacités militaires vis-à-vis de ses voisins et d'autres États, en particulier la États-Unis Le partisan le plus éloquent de cette position est le stratège conservateur, Bharat Karnad, qui a fait valoir que les partisans de la «dissuasion minimale» sont à courte vue et que l'Inde a besoin d'une capacité de dissuasion qui pourra atteindre tous les pays du monde, y compris les États-Unis, alors seulement il sera pris au sérieux.
L'argument en faveur d'une capacité nucléaire à grande échelle a été longtemps opposé avec succès jusqu'à ces dernières années par certains des plus grands stratèges de l'Inde. À quoi servirait l'arsenalisation », ont-ils demandé, si l'Inde ne devenait que le sixième ou le septième État doté d'armes nucléaires, avec une capacité nucléaire bien plus faible que tous ses rivaux probables, à l'exception du Pakistan.» Un certain nombre de stratèges traditionnels de l'Inde (le général VR Raghavan à la retraite le plus en vue et un chef d'état-major de la marine à la retraite, l'amiral L. Ramdas, certainement pas des colombes, ont souligné après les tests qu'une militarisation manifeste a fait du Pakistan plus de bien que l'Inde, et a ramener Delhi au niveau d'Islamabad plutôt que de l'élever à Pékin. Ce groupe, qui comprend un certain nombre de spécialistes de la politique étrangère associés au parti du Congrès et à Janata Dal, aurait préféré la poursuite de la stratégie d'option, préférant retarder l'armement jusqu'à ce que l'Inde puisse être pris au sérieux, c'est-à-dire lorsque l'Inde a déjà développé un IRBM et peut-être une capacité nucléaire en eau bleue.
Résumer,
L'impulsion morale originelle contre les armes nucléaires qui a dominé la pensée indienne à partir de 1947 n'a pas disparu, mais a été projetée sur les États qui sont considérés comme des «nantis» nucléaires. Cela, à son tour, a permis aux Indiens de faire valoir que leur propre acquisition d'armes nucléaires était un acte moral, en ce sens que c'était un moyen par lequel Delhi pourrait faire pression sur les États dotés d'armes nucléaires pour qu'ils éliminent les armes nucléaires.
Le nombre d'Indiens qui considéraient les armes nucléaires comme des instruments et des symboles de la puissance nationale a augmenté progressivement au fil des ans. Comme nous le verrons, leurs rangs ont été gonflés par la diplomatie entourant l'extension du TNP et le passage du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, qui ont été effectivement présentés comme des traités qui garderaient à jamais l'Inde comme un État de second ordre.
La foi originelle dans la technologie nucléaire comme moyen par lequel l'Inde pourrait dépasser les technologies intermédiaires et améliorer considérablement le sort du citoyen moyen a été appropriée par le lobby des armes nucléaires: ils ont renversé l'argument des non-proliférateurs. Au lieu d'argumenter que les armes nucléaires étaient étroitement liées à la technologie nucléaire, et que ces dernières doivent être contrôlées afin d'éliminer ou de réduire les premières, elles font valoir que l'option des armes nucléaires, ou l'armement proprement dit, est nécessaire pour que l'Inde maintienne un nucléaire civil civil indépendant programme.
Ainsi, il y a eu un changement graduel des attitudes des Indiens à l'égard de l'armement au cours des trente dernières années. En raison de l'hostilité généralisée, une majorité d'Indiens a fini par croire, en 1990, qu'en raison de considérations à la fois d'idéalisme et d'intérêt personnel, l'option des armes devait être préservée. Mais une majorité de l'élite stratégique et du grand public ne pensait pas que l'option devait être immédiatement exercée. Plusieurs événements survenus au cours des six à huit dernières années ont considérablement érodé cette opposition indienne de longue date à l'exercice de l'option.
Quatre variables de moyenne portée
Bien que les hypothèses culturelles ne changent pas rapidement, il est possible que l'environnement économique, politique et stratégique d'un État se modifie en quelques mois ou années. La position stratégique de l'Inde semble (pour de nombreux Indiens) s'être considérablement dégradée après 1990; son système politique a subi des changements importants, rendant le problème de la bombe politiquement saillant pour la première fois depuis des décennies, et le calcul du prix économique du «passage au nucléaire» semblait, dans l'esprit de nombreux Indiens, un problème plutôt mineur. Ainsi, la stratégie et la politique, et dans une moindre mesure les calculs économiques, ont changé assez rapidement de 1988 à 1998, et de manière à renforcer sensiblement la position pro-bombe dans l'élite stratégique et le grand public.
L'environnement stratégique: Pakistan, Chine, États-Unis
De nombreux observateurs, en particulier en Inde, ont souligné que l'aggravation de la position stratégique de l'Inde était essentielle pour conduire à la décision de tester. Ils soutiennent également que cela explique l'enthousiasme avec lequel les tests ont été reçus. Cependant, un examen de la situation stratégique au cours des années et des mois précédant la décision de tester révèle une situation plus compliquée, celle du flux et du reflux plutôt qu'une forte détérioration. En effet, si une position de sécurité défavorisée était le facteur critique, alors l'Inde aurait dû tester beaucoup plus tôt que 1998.
L'Inde est sortie de la guerre de 1971 avec le Pakistan comme puissance dominante de l'Asie du Sud. L'essai nucléaire, trois ans plus tard, a démontré le potentiel de Delhi pour le statut d'armes nucléaires. Cependant, un ordre politique intérieur instable, plus une réticence à faire valoir l'avantage sur le Pakistan, ont détourné l'Inde de l'option nucléaire et en une période de stagnation stratégique. Pourtant, ni la Chine ni le Pakistan ne sont restés immobiles et, en 1979, la Chine avait remis de l'ordre dans ses affaires et aidait activement le Pakistan dans sa tentative d'acquérir une arme nucléaire.
L'assistance nucléaire directe de la Chine à Islamabad a été accompagnée d'une relance de l'alliance américano-pakistanaise après l'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique le jour de Noël 1979. Washington a soudainement voulu ignorer le programme nucléaire d'Islamabad, et l'administration Carter a inversé sa politique de les sanctions.
L'Inde a été soudainement reléguée au second plan en Asie du Sud. D'une position de domination suprême en 1971, l'Inde était passée à la position de stratégique (et nucléaire) également en 1981, Delhi a vu sa position relative vis-à-vis du Pakistan ou de la Chine se dégrader rapidement. Les États-Unis, qui s'étaient rapprochés des deux adversaires de l'Inde, semblaient être un ennemi supplémentaire.
New Delhi a tenté de faire face à cette situation en augmentant sa dépendance à l'égard de Moscou et en se lançant dans la plus grande vague d'achat d'armes de l'histoire du sous-continent. Pleinement conscient du programme d'armes nucléaires d'Islamabad, il existe des preuves que Delhi envisageait une action directe contre Kahuta au milieu des années 80, et il est très probable que la crise de Brasstacks ait été conçue en partie pour couvrir une attaque contre le Pakistan avant la fin de son programme nucléaire. réalisation. Il y a également eu en 1984-1987 une tentative de «sevrer» les Américains du Pakistan. Cela a été reflété par une tentative américaine de sevrer l'Inde de l'URSS et a conduit à une brève conjonction de politiques, sinon d'objectifs stratégiques.
La menace d'une action militaire contre le Pakistan, incarnée par la crise de Brasstacks, n'a fait qu'accélérer le programme nucléaire pakistanais. Les deux autres gambits militaires de l'Inde en 1987-1988 n'ont également mené à rien: il y a eu une brève confrontation non concluante avec la Chine à Somdurong Cho, et une intervention militaire catastrophique au Sri Lanka, une opération qui a été considérée par l'armée indienne comme son `` Vietnam ''. "
La confrontation avec la Chine a soulevé la question de savoir quelle réponse serait disponible à l'armée indienne si les Chinois menaçaient d'utiliser des armes nucléaires tactiques dans l'Himalaya. L'histoire, entendue de plusieurs sources militaires, est que les commandants locaux de division et de corps, et finalement le commandant du Corps oriental, ont tous demandé quelle réponse l'Inde aurait à l'utilisation chinoise d'armes nucléaires tactiques, ou même à une menace nucléaire - et qu'il aucune réponse spécifique de la part de New Delhi.
Ainsi, même avant la chute de l'Union soviétique, l'Inde ne s'attendait pas à ce qu'elle émerge comme puissance véritablement dominante et incontestée de l'Asie du Sud. La calamité finale a été l'éclatement de l'insurrection en 1989 au Cachemire, qui, après plusieurs années de lutte sanglante avec les séparatistes sikhs et nagas, a tiré la leçon que les problèmes de sécurité intérieure étaient devenus aigus. Jusqu'à présent, des groupes insurrectionnels ou séparatistes nationaux étaient actifs dans l'extrême sud ou dans le nord-est inaccessible, mais le Pendjab et le Cachemire étaient plus proches de chez eux, et ont transformé la capitale indienne en l'une des villes les plus précaires au monde.
Non seulement la position de l'Inde vis-à-vis de la Chine et du Pakistan s'est détériorée dans les années 80, mais les relations de New Delhi avec les États-Unis n'ont jamais atteint un stade «normal». Premièrement, l'Inde était profondément mécontente du soutien renouvelé de Washington au Pakistan en raison de la guerre en Afghanistan et de la propension américaine à fermer les yeux sur le programme nucléaire pakistanais (et ses liens avec la Chine). Mais l'Inde était impuissante - elle n'avait aucun effet contre Washington, d'autant plus que l'Union soviétique s'effaçait rapidement en tant que puissance sérieuse. Il y a eu plusieurs années où les Indiens s'attendaient à ce que Washington lui-même entame son propre déclin, et les origines de la politique du `` regard vers l'est '' étaient un effort pour établir l'Inde comme un facteur important en Asie du Sud-Est et avec le Japon (ce qui était largement L'Inde pas moins que Washington, pour être le candidat le plus susceptible d'émerger comme le plus grand État d'Asie, et éventuellement de supplanter les États-Unis).
Ce n'était pas une perspective inquiétante pour l'Inde. Le point de vue stratégique central de l'Inde soutient que non seulement New Delhi était potentiellement l'un des quatre ou cinq grands États du monde, sa véritable émergence se ferait par une combinaison de son propre mouvement de puissance moyenne à statut de grande puissance, et déclin des superpuissances qui dominaient le prochain niveau d'États. L'Union soviétique avait disparu et les théoriciens «déclinants» - japonais, chinois, britanniques et américains - trouvaient un public prêt en Inde. Les États-Unis se retireraient bientôt de l'Asie en général et de l'Asie du Sud en particulier.
Ce scénario ne s'est jamais concrétisé. Les États-Unis ont non seulement refusé de décliner, mais leur successeur logique, le Japon (du point de vue indien, un État bienveillant et amical), timide et prudent dans sa diplomatie de l'après-guerre froide, n'a manifesté aucun intérêt pour une relation spéciale avec New Delhi. L'Inde s'est retrouvée avec le pire des mondes possibles: la poursuite d'une relation sino-pakistanaise, une Amérique toujours mêlée, pas de nouveaux partenaires asiatiques probables, l'effondrement de l'État soviétique et un problème d'insécurité domestique en plein essor, encouragé par un Pakistan qui, après 1990, devait être traité comme s'il s'agissait d'un État doté d'armes nucléaires.
L'environnement de sécurité de l'Inde semblait pire qu'il ne l'était en raison des attentes très élevées d'une percée stratégique dans les années 1970 et à nouveau après l'accession au pouvoir de Rajiv Gandhi. Ces attentes ont été maintenues tout au long de 1992 par l'espoir que la Chine et les États-Unis abandonneraient le Pakistan. Ce dernier a réduit son engagement envers Islamabad après la fin de la guerre en Afghanistan, mais les Chinois sont restés les bons amis du Pakistan. Le point de vue indien longtemps fantastique, selon lequel les États-Unis étaient guidés dans leur politique asiatique par un désir de contenir l'Inde et une volonté d'utiliser à la fois la Chine et le Pakistan à cette fin, est resté l'une des hypothèses fondamentales d'une bonne partie de la Élite stratégique indienne.
Un dernier élément de l'aggravation de la position stratégique de l'Inde venait d'une direction improbable: la facilité surprenante avec laquelle le Traité de non-prolifération a été prolongé de manière permanente et les efforts considérables déployés pour élaborer ensuite un traité visant à interdire complètement les explosions nucléaires. L'idée d'un traité d'interdiction complète des essais nucléaires avait été introduite à l'origine par l'Inde, mais dans sa nouvelle incarnation, de nombreux Indiens considéraient comme un moyen de fermer définitivement l'option nucléaire de l'Inde. Cette croyance a été renforcée par les nombreuses déclarations faites par des responsables américains selon lesquelles l'objectif des États-Unis était de plafonner, de réduire, puis d'éliminer les capacités d'armes nucléaires de l'Inde et du Pakistan. Il est plus difficile d'imaginer une formulation plus menaçante pour la grande majorité des experts de la sécurité indiens, dont le principal objectif était de conserver l'option, de ne pas l'exercer ou de l'abandonner. Incroyablement, les hauts responsables américains continuent d'utiliser cette formulation dans les discours publics, garantissant que l'interprétation par le lobby des bombes d'une politique américaine malveillante restera dominante dans un avenir prévisible.
Aucun meilleur exemple des conséquences de cette stratégie américaine erronée ne peut être trouvé que celui de George Fernandes, qui est devenu ministre de la Défense dans le gouvernement dirigé par le BJP qui a finalement décidé d'exercer cette option. Fernandes est issu du mouvement syndical libéral et a été vigoureusement antinucléaire pendant toute sa carrière politique. Il a déclaré qu'il était resté opposé à la bombe du premier jour au 19 juillet 1996 », lorsque le Lok Sabha a commencé son débat sur le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires. Pour Fernandes, qui était moralement opposé aux armes nucléaires, les pressions des cinq «nantis» nucléaires étaient encore plus désagréables. Lorsque la direction du BJP l'a informé de sa décision d'aller de l'avant avec les tests, il a chaleureusement souscrit.
Coût de la bombe
L'un des problèmes centraux du premier débat indien sur les armes nucléaires (qui a eu lieu immédiatement après l'essai chinois de 1964 et qui s'est poursuivi jusqu'à la fin de 1965) a été le coût financier. Un certain nombre d'économistes ont pesé dans le débat et divers politiciens ont fait valoir les avantages d'un programme d'armes par rapport à celui du maintien d'une force conventionnelle forte ou de la recherche d'autres remèdes stratégiques, comme une alliance avec un État doté d'armes nucléaires ami.
Le coût d'un programme nucléaire était moins important dans le débat indien (1967-1968) qui avait été déclenché par la question de savoir s'il fallait ou non signer le Traité de non-prolifération. La préoccupation dominante en 1967-1968 était d'empêcher l'option de l'Inde d'être exclue par le TNP. Au moment du test indien (1974), le coût a été relégué à un problème mineur, et tout le problème des bombes a été englouti par la politique intérieure. L'Inde était devenue la puissance dominante d'Asie du Sud après sa défaite du Pakistan, et il n'y avait aucune pression stratégique pour exercer l'option. Dans les années 1970, on pensait généralement que l'Inde pouvait facilement se permettre un programme d'armes nucléaires, mais avec le Pakistan écrasé et la Chine en proie à des troubles intérieurs (et les États-Unis un facteur éloigné), il n'y avait pas d'urgence.
La réponse américaine au test de Pokhran de 1974 a ravivé le facteur économique dans les calculs nucléaires indiens. Delhi a été surprise par l'intensité de la réaction internationale et choquée par la sévérité des sanctions imposées au programme nucléaire civil indien. La législation américaine subséquente (la NNPA) et la mise en place de divers régimes internationaux pour refuser la technologie à double usage aux États dotés d'armes nucléaires naissants avaient réintroduit et transformé l'idée de «coût». Jusque-là, le coût était un calcul purement indien de l'avantage ou du désavantage économique.


28 novembre 2023

Les merveilles agricoles de Kampot au Cambodge

Située dans la partie sud du Cambodge, la province de Kampot est souvent connue pour ses paysages tranquilles et ses structures coloniales. Cependant, ce qui distingue vraiment Kampot, c'est son statut d'épicentre du jardinage, qui joue un rôle essentiel dans l'économie et la culture cambodgiennes. Cet essai se penche sur les aspects qui font de Kampot un centre agricole, en se concentrant sur son environnement unique, ses différentes créations, son impact monétaire, épices Khla ses problèmes et les améliorations potentielles à venir.

La situation géographique et le climat de Kampot sont essentiels à l'expertise agricole. Bordée par le golfe de Thaïlande, la province bénéficie d'un mélange de climats tropicaux et côtiers, ce qui crée une atmosphère favorable à toute une série de plantes. La région connaît un climat tropical de mousson, c'est-à-dire une période humide de mai à octobre et une saison sèche de décembre à avril. Cet environnement, associé à un sol fertile, rend Kampot propice à l'agriculture.

Kampot est célèbre dans le monde entier pour son poivre, qui a obtenu le statut d'indication géographique (IG), à l'instar du Bubbly en France. Le poivre de Kampot est reconnu pour son profil de saveur distinctif, qui varie de légèrement merveilleux à intensément piquant et épicé. Cette épinette n'est pas seulement un plaisir culinaire mais aussi un emblème ethnique, reflétant des générations d'histoire agricole.

Outre le poivre, Kampot est également réputé pour ses nombreux fruits, comme le durian, connu dans la région comme le "maître des fruits frais". Ce fruit piquant, qui ressemble à une crème anglaise, est un véritable délice dans de nombreuses régions du Sud-Est oriental. En outre, la province produit d'autres fruits comme les mangues, les bananes et les noix de coco, ainsi qu'une grande variété de légumes, qui sont importants pour le régime alimentaire local.

Les rizières sont fréquentes, le riz étant une culture courante. La proximité du littoral permet également d'intégrer l'aquaculture, en particulier l'élevage de crevettes et de fruits de mer, qui convient parfaitement au paysage agricole de Kampot.

L'agriculture à Kampot ne se limite pas à la fabrication de produits alimentaires ; c'est un moteur financier vital. Les produits maraîchers de la province, en particulier le poivre de Kampot, sont très recherchés au niveau national et international. Ce besoin a entraîné un développement du travail, non seulement dans l'agriculture, mais aussi dans des secteurs connexes tels que la transformation, l'emballage et la syndication.

La renommée mondiale du poivre de Kampot a également renforcé la notoriété de la province, ce qui s'est traduit par une augmentation des voyages et des loisirs. Les lecteurs sont attirés non seulement par l'élégance des paysages, mais aussi par la découverte des plantations de poivre et la compréhension des méthodes agricoles.

Kampot a observé une augmentation des pratiques de récolte écologiques, biologiques et naturelles. Ces techniques sont de plus en plus appréciées par les agriculteurs des environs pour répondre à l'intérêt mondial croissant pour les produits biologiques et naturels. La récolte biologique et naturelle à Kampot n'est pas seulement un modèle, c'est aussi un engagement à préserver l'environnement naturel et à garantir la sécurité et la santé des clients.

Malgré ses bons résultats, l'industrie agricole de Kampot est confrontée à un certain nombre de problèmes. Le changement climatique représente un risque important, les conditions météorologiques imprévues ayant un impact sur les récoltes. En outre, l'expansion des entreprises et l'urbanisation menacent les terres arables.

Néanmoins, la force du voisinage agricole de Kampot est remarquable. Les propriétaires agricoles se sont adaptés aux conditions changeantes en diversifiant les cultures, en employant des stratégies d'économie d'eau potable et en mettant en œuvre de nouvelles technologies. Cette capacité d'adaptation est cruciale pour l'expansion durable de l'agriculture de Kampot.

En cherchant à anticiper, le champ de culture de Kampot est prêt pour un développement supplémentaire. On accorde de plus en plus d'attention aux produits à valeur ajoutée, tels que les huiles infusées au poivre et les fruits séchés, qui peuvent ouvrir de nouveaux marchés et accroître la rentabilité. En outre, l'intégration de technologies dans les méthodes de récolte, telles que l'agriculture de précision et l'utilisation de drones pour le suivi de la santé des cultures, peut stimuler la productivité et la durabilité.

Le développement de l'agritourisme est une autre source de croissance. En fusionnant l'agriculture et les vacances, Kampot propose des activités distinctes à ses clients, telles que des séjours à la ferme et des excursions agricoles, incorporant ainsi une composante académique au tourisme.

En outre, les projets des autorités et les collaborations mondiales peuvent jouer un rôle crucial pour aider l'agriculture de Kampot. Les investissements dans les installations, la formation des agriculteurs et la recherche de procédures respectueuses de l'environnement sont essentiels pour la prospérité à long terme de ce secteur.

Kampot, avec ses riches traditions de jardinage, sa production diversifiée et ses pratiques de récolte innovantes, est un témoignage de la perspective agricole du Cambodge. La région n'est pas seulement un centre agricole, mais un symbole de durabilité et de pérennité. Alors que Kampot continuera à se modifier et à se développer, elle sert d'exemple à d'autres régions, montrant les possibilités de l'industrie agricole lorsqu'elle est soutenue par une géographie bénéfique, des procédures de récolte dédiées et des plans tournés vers l'avenir. La voie à suivre pour l'agriculture de Kampot semble encourageante, avec la possibilité de contribuer de manière substantielle à l'économie du Cambodge ainsi qu'à l'industrie internationale, tout en préservant les traditions ethniques et environnementales uniques qui font la spécificité de Kampot.

18 octobre 2023

Réussir La réforme De la zone Franc Africaine

La zone franc africaine est composée de 14 pays de l'Afrique subsaharienne. Huit développés à la zone de l'Union économique ouest-africaine (UEMOA): le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Les six autres - le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad - relèvent de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC). Depuis quelques années, cette zone franc est contestée de manière récurrente. Le débat sur la question, fortement contrôlé jusqu'au début des années 2000, échappe désormais aux milieux académiques et aux cercles politiques; toutes les composantes des sociétés africaines s'en emparent.
Aujourd'hui, une réforme concertée s'impose, quel que soit le scénario envisagé: rupture totale de la zone franc ou éclatement en deux zones autonomes entre, d'une partie, la CEMAC et, d'autre part, la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, qui englobe tous les pays de l'UEMOA, ainsi que huit autres pays dont le Nigeria et le Ghana), qui a pour projet de créer une nouvelle monnaie unique appelée «eco» dès 2020 Une chose est sûre: toute réforme devra soutenir ou, au moins, sauvegarder l'acquis de cette expérience de coopération monétaire, tout en y répartissant les aménagements nécessaires.
Éviter au moins deux pièges
La future réforme devra échapper à deux pièges majeurs, liés aux perceptions déformées de la réalité.
La première déformation est relative au compte d'opérations ouvertes dans les livres du Trésor français où sont aujourd'hui logées 50% des réserves de changement des États membres. En effet, il n'est pas tout à fait exact de dire qu'une dénonciation des accords de coopération monétaire révélateurs de ces réserves et de l'affectation à d'autres projets prioritaires. Car, en réalité, les pays africains rendus eux-mêmes la convertibilité de leur monnaie. La garantie française ne joue que si une union monétaire (UEMOA ou CEMAC) est globalement déficitaire. Et quand les risques se sont accrus en 1993 et ​​le déficit est devenu mondial et intenable, la France contre les pays de la zone à accepter la dévaluation en 1994, pour ne pas avoir à être mise à contribution.
La seconde déformation est l'idée selon laquelle l'arrimage depuis 1999 à l'euro, monnaie forte, rend le franc CFA surévalué, ce qui obère la compétitivité à l'exportation et limite de facto les possibilités de transformation structurelle et d'industrialisation des pays africains.
Trois explications limitent cependant la portée d'une telle critique. Premièrement, le commerce de la plupart des pays africains souffre plutôt qu'une compétitivité hors prix. C'est le cas, par exemple, des barrières non tarifaires imposées à l'entrée des marchés des pays industrialisés vers ceux qu'ils exportent.
Deuxièmement, l'observation de la structure du commerce et de son positionnement sur les chaînes de valeur régionales et internationales montre que les pays africains sont des preneurs de prix sur les marchés des matières premières. Ainsi, les fluctuations du taux de changement semblent jouer sur la rentabilité des entreprises exportatrices plus que sur leur compétitivité.
Troisièmement, ces pays souffrent structurellement d'un grave déséquilibre des équilibres courants, compte tenu du volume croissant des importations, y compris dans le secteur agricole pour les denrées alimentaires et les intrants industriels.
On le voit, il y a un «piège historique» pour vouloir justifier la pertinence et l'urgence d'une réforme en se fondant uniquement sur des arguments symboliques de «décolonisation monétaire».
Cependant, de nombreuses études, comme celle de Daron Acemoglu et James A. Robinson, pour qu'une réforme équilibrée peut être envisagée.
Lors d'une manifestation contre le franc CFA à Dakar le 16 septembre 2017, un homme tient une pancarte sur laquelle on peut lire «Le FCFA, la honte et l'exploitation de l'Afrique». Seyllou / AFP
Quel consensus autour d'un régime de changement optimal?
Il faut se rappeler que le franc CFA existe depuis plus de 70 ans et que son usage est ancré dans les habitudes des agents économiques. C'est pourquoi toute tentative d'évolution devrait être prudente et consensuelle.
La volonté politique est indispensable pour garantir la réussite de la réforme. Selon toute vraisemblance, c'est la condition la plus difficile à remplir. Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, assuré que la France était ouverte à une «réforme ambitieuse» du FCFA, tout en précisant qu'il revenait aux chefs d'État africains d'en décider. Mais compte tenu de la relation spéciale, parfois qualifiée de néo-coloniale, qui la lie à ses anciennes colonies, la liberté des chefs d'État d'aller vers une réforme sérieuse serait limitée. Ce qui explique, sans doute, que les positions officielles des chefs d'État de la zone franc ne sont pas clairement connues
Choisir un régime de changement est difficile pour un pays en développement en raison de l'intérêt de ce choix sur la structure de prix et de ses multiples impacts financiers, économiques et sociaux. La réflexion doit donc permettre de définir un régime de changement qui concilie stabilité et flexibilité. Ce rôle d'ancrage que joue le taux de changement apparaît particulièrement utile dans les pays en développement, où la difficulté d'équilibrer les finances publiques incite à la création monétaire à travers les avances aux États (financement du déficit budgétaire par la Banque centrale à travers une avance au Trésor).
Le choix d'une dose de flexibilité doit reposer sur des réponses claires à deux questions difficiles: quelle est la nature des chocs auxquels les économies sont confrontées? Et quelle en est l'ampleur?
Améliorer les modalités de financement de l'économie
Deux aspects doivent être examinés à cet égard: la politique monétaire d'une partie et le développement des marchés financiers d'autre part. La politique monétaire doit encore évoluer pour rompre avec le tournant quantitativiste et monétariste pris dans les années 1970 et renforcé dans les années 1990, avec les plans d'ajustement structurel qui ont conduit à poser comme norme une austérité permanente et une quasi-obsession de la recherche d'un équilibre qui s'est révélé purement récessif.
Une caractéristique des économies émergentes bien reconnues aujourd'hui est la profondeur et le dynamisme de leur marché des capitaux, qui facilite la mobilisation de l'épargne longue indispensable pour le financement des infrastructures lourdes.
Les pays de la zone franc offrent le développement d'une intermédiation financière inclusive, diversifiée dans l'offre de ses services, dynamique, capable d'une solution optimale au financement de long terme.
Au sein de la CEMAC, la fusion des bourses actées par les chefs d'État participe à la réalisation de cet objectif. La bourse de valeurs mobilières de l'UEMOA, après avoir subi sa mue, évolue - certes lentement - vers une dynamisation de ses activités. Mais il convient de relever que l'interdépendance des marchés financiers et l'objectif de stabilité financière assigné à la Banque centrale réduisent de plus en plus la souveraineté des États et invitent à plus de rigueur dans la gouvernance.
La qualité des institutions au cœur du succès de la réforme
Les doutes qui subsistent toujours quant à la capacité des pays de la zone franc à gérer de manière autonome leur monnaie sans se passer de la présence tutélaire de la France sont souvent justifiés par les risques de dérapage qui résulteraient d'une émission excessive de monnaie en se référant à l'exemple de la «dollarisation» du Zimbabwe et de la République démocratique du Congo Ces routes sont encore confortées par les difficultés qu'éprouvent régulièrement ces pays versent pour définir et conduire des politiques économiques sans l'accompagnement des institutions de Bretton Woods .
Il apparaît finalement qu'un des grands chantiers qui conditionne la réussite de la réforme de la zone franc repose sur la capacité des États à se doter d'administrations publiques solides capables de favoriser le développement économique. Cette réforme dépend donc, avant tout, de la volonté des chefs d'État africains, plus que de celle de la France. Et, naturellement, elle doit être animée par des hommes et des femmes compétents, motivés et désintéressés.

20 juillet 2023

Les parfums responsables : une approche écologique de la parfumerie

La parfumerie est un élément fondamental de la société humaine depuis des siècles, les fragrances éveillant nos sentiments et évoquant des émotions. À l'ère moderne, la parfumerie a subi une transformation étonnante, fusionnant le design traditionnel avec une technologie de plus en plus avantageuse pour créer une expérience olfactive véritablement immersive. Cet article se penche sur le monde de la parfumerie moderne, en examinant ses stratégies innovantes, ses procédures durables et les tendances croissantes qui façonnent cette activité captivante.

La parfumerie moderne se caractérise par une combinaison d'art et de science, associant des techniques conventionnelles à des stratégies innovantes pour créer des parfums exclusifs. Les parfumeurs ont désormais accès à une technologie moderne avancée qui leur permet d'explorer une vaste gamme d'ingrédients aromatiques et d'expérimenter des compositions moléculaires. Cette révolution technologique a élargi les possibilités créatives, permettant aux parfumeurs de créer des fragrances complexes et multidimensionnelles qui repoussent les limites de la parfumerie standard.

L'essor de la parfumerie de niche est une caractéristique déterminante de l'industrie moderne du parfum. Les parfumeurs de niche, qui sont souvent des artisans autosuffisants, se concentrent sur la fabrication de fragrances artisanales de petite taille qui offrent une option distincte par rapport aux parfums de grande diffusion. Ces parfumeurs adoptent une stratégie beaucoup plus personnelle et artistique, en créant des arômes axés sur les goûts de chacun. Les parfums personnalisés sont également devenus populaires, permettant aux clients de collaborer directement avec les parfumeurs pour concevoir un parfum sur mesure, adapté à leurs désirs.

Récemment, la demande de parfums durables et respectueux de l'environnement s'est accrue. Les consommateurs sont de plus en plus conscients de l'impact environnemental du marché des parfums et recherchent des parfums créés à partir d'ingrédients naturels et d'origine responsable. Les parfumeurs d'aujourd'hui répondent à cette demande en intégrant des méthodes durables, telles que l'utilisation de solutions renouvelables, la réduction des déchets et l'adoption de formules sans cruauté et végétaliennes. Ils étudient également de nouvelles méthodes d'extraction pour préserver la fiabilité des ingrédients 100 % naturels et promouvoir la biodiversité.

La parfumerie contemporaine a adopté des collaborations avec des musiciens, des designers et d'autres secteurs pour créer des parfums exclusifs et inhabituels. Les parfumeurs s'inspirent de diverses formes d'art, dont la musique, les arts visuels et la littérature, pour créer des senteurs qui évoquent des humeurs, des souvenirs ou des atmosphères particulières. Ces collaborations ont repoussé les limites de la créativité, donnant naissance à des parfums qui transcendent les notions traditionnelles de parfum et deviennent des œuvres d'art à part entière.

Les progrès technologiques ont également donné naissance à la parfumerie électronique et à la réalité olfactive en ligne (VR). La parfumerie numérique utilise des algorithmes et l'analyse d'informations pour créer des recommandations de parfums personnalisées basées sur les préférences et les informations personnelles de chacun. La RV olfactive pousse cette idée plus loin en immergeant les clients dans des rencontres olfactives en ligne, leur permettant de découvrir et d'interagir avec des parfums dans un environnement numérique. Ces améliorations ouvrent de nouvelles voies à la recherche de parfums et à l'engagement des consommateurs.

Les préférences des acheteurs de parfums ont évolué à l'ère moderne. Si les notes florales, boisées et d'agrumes conventionnelles restent populaires, les profils aromatiques uniques et non conventionnels suscitent une curiosité croissante. Les parfumeurs testent des mélanges avant-gardistes, infusant dans les arômes des éléments inattendus tels que des épices, des traitements à base de plantes, des informations gourmandes et même des matériaux non traditionnels tels que des minéraux ou de la fumée. Les parfums non sexistes ont également gagné du terrain, remettant en question les catégorisations habituelles fondées sur le sexe et offrant des senteurs qui plaisent à un public plus large.

La parfumerie moderne est devenue un mélange captivant d'art, de science et de durabilité. Le marché continue de repousser les limites et d'explorer de nouvelles frontières, en fusionnant l'innovation, la qualité et les avancées technologiques pour créer des expériences olfactives immersives. En mettant l'accent sur la durabilité, la personnalisation et les collaborations artistiques, les parfumeurs répondent à l'évolution des préférences personnelles et aux attentes des amateurs de parfums d'aujourd'hui. À l'aube du XXIe siècle, la parfumerie moderne témoigne de la puissance des odeurs dans l'amélioration de notre vie quotidienne et de l'intérêt qu'elles suscitent chez nous.

parfum (2)

Publicité
Publicité
12 juin 2023

Les Raisons Complexes de l'Endettement Massif des États-Unis

L'endettement massif des États-Unis est un problème économique majeur qui suscite des inquiétudes à l'échelle nationale et internationale. Le pays connaît une dette publique croissante, ainsi qu'un niveau d'endettement élevé chez les ménages et les entreprises. Cet article examine les raisons complexes de cette situation, notamment les dépenses gouvernementales, les politiques fiscales, les crises économiques passées et les habitudes de consommation des Américains.

1. Dépenses gouvernementales et politiques fiscales:
Une des principales raisons de l'endettement massif des États-Unis réside dans les dépenses gouvernementales élevées et les politiques fiscales. Les programmes sociaux, tels que la sécurité sociale et l'assurance santé, ainsi que les dépenses militaires, représentent une part importante du budget fédéral. L'accumulation de déficits budgétaires année après année a contribué à la dette publique croissante. De plus, les politiques fiscales, notamment les réductions d'impôts, peuvent avoir un impact sur les revenus gouvernementaux et entraîner une augmentation de l'endettement pour compenser le manque à gagner.

2. Crises économiques passées:
Les États-Unis ont connu plusieurs crises économiques importantes, telles que la crise financière de 2008 et la pandémie de COVID-19, qui ont entraîné une augmentation significative de l'endettement. Ces crises ont nécessité des mesures de relance économique, y compris des programmes de soutien financier et des plans de relance, qui ont été financés par l'emprunt. Bien que ces mesures aient été nécessaires pour stimuler l'économie et atténuer les effets négatifs des crises, elles ont contribué à l'accroissement de la dette publique.

3. Habitudes de consommation et endettement des ménages:
Les habitudes de consommation des Américains ont également joué un rôle dans l'endettement massif du pays. La culture de la consommation et l'accès facile au crédit ont incité de nombreux ménages à s'endetter pour financer leur mode de vie. Les prêts hypothécaires, les prêts étudiants et les cartes de crédit ont conduit à un niveau élevé d'endettement des ménages. L'accumulation de dette individuelle a un impact sur l'économie dans son ensemble et peut entraîner une instabilité financière à grande échelle.

4. Dépendance à l'emprunt:
Une dépendance à l'emprunt peut également être identifiée comme une raison de l'endettement massif des États-Unis. Les gouvernements, les entreprises et les ménages se sont habitués à recourir à l'emprunt pour financer leurs activités. L'accès facile au crédit, les taux d'intérêt bas et les incitations à l'endettement ont alimenté cette dépendance. Cependant, l'endettement excessif peut avoir des conséquences néfastes, telles que le paiement d'intérêts élevés et la vulnérabilité aux crises économiques.


L'endettement massif des États-Unis est le résultat d'un ensemble complexe de facteurs, comprenant les dépenses gouvernementales, les politiques fiscales, les crises économiques passées, les habitudes de consommation des ménages et la dépendance à l'emprunt. Pour remédier à cette situation, une approche équilibrée est nécessaire, impliquant une gestion prudente des dépenses publiques, des politiques fiscales responsables, la promotion de l'éducation financière et une réflexion sur les modèles de consommation. L'objectif devrait être de réduire l'endettement de manière progressive et durable, tout en préservant la stabilité économique et le bien-être des citoyens.

9 mars 2023

Le rôle clé des stations de recharge électrique dans l'adoption massive des voitures électriques

À mesure que les véhicules électriques se répandent, les entreprises cherchent à maximiser le développement de ce secteur. Une station-service de Takoma Park, dans le Maryland, s'est transformée en station de recharge pour voitures électriques, ce qui en fait la première station-service d'Amérique à passer totalement à l'électrique. Le propriétaire de RS Auto rêve d'inciter d'autres stations à faire de même.

Bien que les stations de recharge électrique puissent sembler comparables de loin aux systèmes de pompage d'essence, Easee certains propriétaires de voitures sont encore choqués lorsqu'ils réalisent qu'ils ne peuvent pas remplir leur réservoir de carburant à cet endroit particulier. Les chargeurs électriques ont un prix de base de 2,50 $, plus 0,20 $ par minute, et l'opérateur de RS Car, Depeswar Doley, reçoit 66 % des revenus des périodes de charge, l'Institut des véhicules électriques (EVI) prenant en charge les 33 % restants.

La transformation de la station-service en station de recharge électrique n'a pas été sans poser de problèmes, car Doley a dû éliminer les réservoirs de stockage souterrains qui servaient à l'organisation du gaz. Cependant, Doley a finalement été inspiré par son désir d'améliorer l'atmosphère et l'humanité.

Le passage aux voitures électriques gagne en énergie et l'intérêt pour les stations de recharge électrique va croissant. Chaque semaine, M. Doley reçoit des appels téléphoniques de propriétaires de stations-service qui envisagent de remplacer leurs systèmes de pompage par des chargeurs, et des amateurs de véhicules électriques viennent à sa station depuis le Maine.

Dan Bowermaster, de l'Electrical Power Study Institution, explique qu'il existe aujourd'hui environ 40 types de voitures électriques disponibles à la vente, mais que ce nombre devrait passer à 120 au cours des quatre prochaines années. Il note que la troisième catégorie de ces voitures sera constituée par les crossovers et les SUV, qui sont particulièrement connus en Amérique.

La station de Doley est "résistante au futur", car elle peut prendre en charge des VE qui acceptent environ 200 kW de puissance, ce qui est nettement plus que les 50 kW que peuvent stocker de nombreuses voitures électriques en circulation aujourd'hui. En outre, la région de Montgomery, dans le Maryland, a l'un des taux les plus élevés de voitures électriques en circulation, et les outils de l'État ont obtenu l'autorisation de mettre en place un réseau de plus de 5 000 stations de recharge au cours des cinq prochaines années.

Teresa, l'enfant de Doley, a joué un rôle important en l'incitant à opter pour une station de recharge électrique. Elle espère que la station contribuera à simplifier les inquiétudes des conducteurs en matière de recharge et à inciter de plus en plus de personnes à faire l'expérience des voitures électriques. M. Doley a également réaménagé l'ancien magasin de proximité de la station pour en faire un salon accueillant, doté de fauteuils confortables et d'une connexion Wi-Fi. Il espère qu'en ne commercialisant pas de nourriture dans le salon, il pourra inciter les automobilistes à découvrir le quartier pendant que leur voiture coûte.

Bien que l'activité de la station ait été lente, avec seulement 8 à 12 cours de recharge par jour, M. Doley reste optimiste quant à l'avenir des stations de recharge électrique. Il espère qu'en contribuant à l'amélioration de l'environnement et de l'humanité, il pourra faire connaître les avantages des voitures électriques et motiver d'autres personnes à franchir le pas.

16 février 2023

Compenser les importations

La côte Est commencera à ressentir les effets de l'ouragan Harvey alors que l'essence fournie par la côte du Golfe commence à se tarir. L'un des pipelines les plus importants qui expédient des produits raffinés vers la côte est s'est arrêté jeudi, ce qui signifie que les États-Unis du sud-est, du centre de l'Atlantique et du nord-est pourraient voir des ruptures d'approvisionnement et des hausses de prix.
Le pipeline colonial transporte de l'essence, du diesel et du carburéacteur en provenance de plusieurs raffineries de Houston, de Port Arthur et de Lake Charles, le long de la côte du Texas et de la Louisiane, en passant par le sud-est des États-Unis jusqu'à Washington DC, Baltimore et le New Jersey.
Le pipeline avait été opérationnel pendant le pire de l'ouragan, apaisant les craintes de rupture d'approvisionnement. Mais les pannes des principales raffineries du pays le long de la côte du Golfe ont forcé la société Colonial Pipeline à annoncer mercredi la fermeture de la canalisation 2, qui transporte du diesel et du carburéacteur en raison de contraintes d'approvisionnement. » Et jeudi, la société a fermé la canalisation 1, le pipeline qui transporte l'essence. La société pipelinière a déclaré que les opérations ne reprendraient que si elle pouvait garantir la sécurité de ses installations et que les raffineurs de Lake Charles et de pointe est pouvaient acheminer les produits vers Colonial. »
Il est difficile d'exagérer le rôle critique que joue le pipeline colonial. Il transporte 2,5 millions de barils de produits raffinés par jour, ou, comme le note FT, environ un baril de carburant sur huit consommé dans le pays. » Plus important encore, il est l'un des seuls fournisseurs des grandes villes de la côte est, notamment New York, Washington DC et Atlanta.
En l'absence de raffineries entre la côte du Golfe et la Pennsylvanie, le sud-est est largement tributaire des pipelines de la côte du Golfe pour leur carburant, Colonial étant le plus grand », a déclaré Jason Bordoff, directeur du Center on Global Energy Policy de l'Université Columbia. FT. Avec la fermeture de Colonial et un quart de la capacité de raffinage de la côte du Golfe, le sud-est devra obtenir du carburant provenant du stockage, d'autres formes de transport du Golfe comme les camions et les navires et des importations. Les consommateurs verront les impacts de ces perturbations et des alternatives de coûts plus élevés sur les prix plus élevés payés à la pompe. »
On ne sait pas quand les raffineries pourront revenir en ligne, mais il y a des signes de reprise. Corpus Christi, un important centre de raffinage et d'importation / exportation de pétrole qui a été critiqué par l'ouragan, commence à rebondir. Selon IHS Markit, la ville se porte le mieux »parmi les villes de la côte du Texas qui ont été durement touchées, ses quatre principales raffineries devant reprendre leurs activités cette semaine.
Mais cela ne fait pas grand-chose pour le pipeline colonial, qui dépend des raffineries situées le long de la côte le long de la frontière entre le Texas et la Louisiane, une région aux prises avec des inondations catastrophiques en milieu de semaine.
La perturbation de près d'un quart de la capacité de raffinage du pays a déjà entraîné une flambée des prix de l'essence. Mais les contrats à terme sur l'essence continuent de grimper, aggravés par la fermeture du pipeline colonial. Jeudi à midi, les contrats à terme sur l'essence pour septembre ont augmenté de près de 12%.
C'est une chose de ne pas avoir de raffineurs », a déclaré Dan McTeague, analyste chez Bloomberg. C'est tout autre chose de ne pas avoir de pipelines.»
Les consommateurs le long de la côte Est verront bientôt les effets. Bloomberg rapporte que Valero Energy a cessé de fournir des stations-service qui ne sont pas des points de vente de marque Valero. Shell aurait également restreint l'approvisionnement en carburant au niveau de la vente au détail.
Les raffineries de la côte Est ont du mal à se maintenir, l'écart étant trop grand. Reuters a indiqué qu'au moins deux raffineries de la côte est sont à court d'essence. Je n'ai jamais vu une situation aussi grave », a déclaré à Reuters une source du marché de la côte est.
À court terme, des raffineurs d'Europe et d'Asie pourraient aider à combler l'écart, en envoyant des fournitures à la côte est des États-Unis. Mais la source de Reuters dit que les raffineurs à l'étranger ne pourront pas tout résoudre. Les importations ne peuvent pas compenser cela. … Ce sera la pire chose que les États-Unis aient vue depuis des décennies du point de vue énergétique. » Il convient toutefois de noter que de nombreux observateurs du marché considèrent les perturbations de l'offre comme temporaires.
Lorsque les choses redeviendront normales, la demande de pétrole brut et de produits raffinés sera forte. Le WTI a subi une forte réduction par rapport au Brent, de sorte que les États-Unis n'auront aucun problème à trouver des clients, même jusqu'en Asie. Et jusqu'à présent, il n'y a eu aucun rapport de dommages majeurs dans les raffineries de la côte du Golfe, bien qu'avec les eaux de crue toujours dans la région de Port Arthur, on ne sait toujours pas à quelle vitesse elles reprendront leurs activités.
Selon certaines informations, jeudi, le Colonial Pipeline pourrait reprendre ses activités dans quelques jours, ce qui, s'il était vrai, pourrait empêcher la pénurie d'essence de s'aggraver.
Le gouvernement fédéral tente également d'accélérer la reprise. En gardant un œil sur l'approvisionnement en carburant du pays, le ministère de l'Énergie a autorisé un rejet de pétrole brut de la réserve stratégique de pétrole afin d'aider Phillips 66 à mettre en service sa raffinerie de Lake Charles. La publication du SPR serait un accord d'échange d'urgence »- un swap ou un type quelconque - dans lequel Phillips 66 devra rembourser le brut à un moment donné dans le futur. Phillips 66 recevra 500 000 barils (200 000 barils de sucre et 300 000 barils d'acide) de pétrole pour sa raffinerie.

24 octobre 2022

La bonne étiquette quand on voyage à Rome

Tout le monde veut se rendre à Rome, mais tout le monde ne sait pas comment s'y prendre. Nous vous proposons ici une liste de 20 conseils de voyage que tout visiteur qui se rend pour la première fois dans la capitale italienne devrait garder à l'esprit : de la bonne façon de commander un café dans les restaurants de la ville à l'étiquette de la glace (rappelez-vous : ne l'appelez jamais "crème glacée") en passant par les bonnes chaussures à porter pour visiter les attractions emblématiques, nous avons tout ce qu'il vous faut.

Les Romains sont amicaux et toujours prêts à pratiquer leur anglais, alors n'hésitez pas à leur demander de l'aide ou à engager la conversation. Ils seront plus qu'heureux de vous parler de leurs destinations locales préférées - lisez simplement nos conseils pour savoir comment bien demander.

Ayez toujours de l'argent liquide sur vous
L'Italie fonctionne encore en grande partie avec de l'argent liquide, alors assurez-vous d'en avoir sur vous pendant votre séjour à Rome. Les pièces de monnaie, ou spicci, sont particulièrement appréciées dans les cafés et les petites boutiques, alors gardez vos euros - ils sont une denrée précieuse ici. La plupart des magasins et des grands restaurants acceptent les cartes, mais les restaurants n'ont pas l'habitude de partager l'addition. Il est donc toujours utile d'avoir de l'argent liquide, surtout si vous voyagez en groupe.

Le pourboire n'est pas obligatoire, mais il est apprécié
Le pourboire ne fait pas traditionnellement partie de la culture italienne, car les frais de service sont généralement inclus dans l'addition comme le coperto (couvert) ou la corbeille à pain, mais laisser quelques pièces supplémentaires à la table est souvent apprécié. En fonction du prix final de votre repas, du niveau de service reçu et du nombre de personnes présentes, vous pouvez laisser entre 5 et 10 % sur la table.

Commandez votre café au bar
Commandez votre café directement au bar pour éviter de payer des frais de service pour être servi à une table, ce qui double souvent votre facture. Lorsque vous entrez dans un café, trouvez la caisse et passez votre commande, puis apportez votre reçu au bar pour recevoir la boisson de votre choix. Les Italiens ne s'attardent pas sur le café et un espresso ne prend qu'une minute à déguster, il est donc facile de le boire debout.

Ne commandez pas de cappuccino après midi.
Évitez de commettre l'un des crimes alimentaires les plus tristement célèbres d'Italie et dégustez votre cappuccino mousseux avant midi. Les Italiens sont pointilleux sur leur digestion et le lait est considéré comme lourd pour l'estomac, il ne convient donc qu'au petit-déjeuner (de préférence accompagné d'un cornetto, un croissant italien). Conseil : un caffè macchiato, un expresso avec un peu de lait, est une alternative acceptable que vous pouvez commander à toute heure de la journée sans sourciller.

...Mais le gelato est acceptable à toute heure et en toute saison.
Il peut être difficile de s'y retrouver dans les coutumes et traditions de longue date de l'Italie, mais vous n'avez pas à vous inquiéter de manger du gelato pendant les mois les plus froids. Les Italiens apprécient cette friandise tout au long de l'année et les meilleures gelateries artisanales de Rome changent leurs parfums en fonction des saisons, alors recherchez des saveurs de fruits juteux et des combinaisons intéressantes avec des pistaches et des noisettes.

Achetez vos billets de bus à l'avance
Les transports publics de Rome laissent beaucoup à désirer, mais si vous devez prendre un bus dans le centre-ville, assurez-vous de vous procurer des tickets de bus à l'avance, car vous ne pouvez pas les acheter dans le bus. Vous pouvez acheter des tickets dans n'importe quelle tabaccheria de la ville, des petits magasins pratiques désignés par un grand T. Les tickets coûtent 1,50 € chacun, ou optez pour un ticket de 24 heures, 48 heures ou hebdomadaire pour un prix réduit. Les billets sont valables pour tous les moyens de transport public de Rome (bus, métro, tramway et train local).

Prenez votre ticket de bus directement à la plage
En parlant de transports publics, votre billet de 1,50 € est également valable sur les trains de banlieue de Rome, dont une ligne qui va directement à la plage. Vous pouvez prendre un train à la station de métro Piramide qui vous emmènera directement à Ostia Lido, la plage locale de Rome. Bien que ce ne soit pas la plage la plus glamour près de Rome, Ostia est parfaite pour une excursion d'une journée peu coûteuse, un peu de soleil et des fruits de mer frais.

Faites attention à vos sacs
Faites toujours attention à vos sacs dans les transports en commun et autour des principales attractions touristiques. La ville est très sûre, mais la petite délinquance est omniprésente, surtout dans les bus et métros bondés. Les voleurs à Rome sont furtifs, alors gardez toujours vos sacs fermés par une fermeture éclair et maintenus devant vous ; les portefeuilles devraient idéalement être glissés dans les poches intérieures de votre veste. Certains voleurs s'emparent également de sacs entiers, alors gardez-les à portée de main en permanence.

Habillez-vous modestement à l'église
Rome compte plus de 900 églises qui abritent certaines des plus belles œuvres d'art de la ville. Ne manquez pas d'y pénétrer pour vous émerveiller de leurs trésors, que vous soyez pieux ou non. Veillez à vous habiller de manière appropriée pour pénétrer dans ces lieux saints : les épaules des femmes doivent être couvertes et les jupes doivent arriver au niveau du genou ou en dessous, tandis que les hommes doivent porter des pantalons ou des shorts qui descendent jusqu'aux genoux. Les pantalons en lin sont une bonne option pour l'été et une écharpe est une couverture parfaite de dernière minute si vous portez un débardeur.

Saluer les propriétaires de petites boutiques
Il existe à Rome de nombreux ateliers artisanaux et de petites boutiques gérés par des familles, et vous trouverez souvent le propriétaire à la caisse pendant que vous fouillez dans le magasin. En Italie, il est de coutume de saluer le propriétaire lorsque vous entrez et sortez de la boutique. En entrant, vous pouvez dire "buongiorno" jusqu'à l'heure du déjeuner et "buonasera" l'après-midi et le soir ; en sortant, vous devez dire "arrivederci".

Portez des chaussures confortables
L'un des aspects les plus charmants de la typographie urbaine de Rome sont ses rues pavées, mais les pierres inégales peuvent faire des ravages sur vos pieds. Emportez deux paires de chaussures de marche confortables afin d'éviter toute douleur ou blessure. Si vous avez des talons, évitez les talons aiguilles, qui peuvent se coincer entre les rainures des pavés.

Musées gratuits les premiers dimanches
Les musées, galeries, sites archéologiques, parcs et jardins appartenant à l'État sont gratuits le premier dimanche de chaque mois, alors ne manquez pas de vous y rendre et de vous imprégner de l'art si vous êtes en ville ces jours-là. Des files d'attente se forment rapidement devant les principales attractions, alors prévoyez d'arriver tôt ou de visiter une destination moins connue (attention : vous devrez toujours payer pour parcourir les expositions spéciales).

Achetez des billets pour le Vatican en ligne pour éviter les files d'attente
Abritant l'une des plus grandes collections du monde, les musées du Vatican sont l'une des attractions les plus populaires d'Italie, visitée par plus de 5 millions de personnes par an. Bien que vous soyez inévitablement confronté à la foule, vous pouvez éviter les longues files d'attente en achetant vos billets pour le musée sur le site Web du Vatican. Les 4 € supplémentaires pour la réservation en ligne valent bien le temps que vous gagnerez en évitant les files d'attente.

Ne comptez pas sur le WiFi
L'Internet n'est pas toujours disponible à Rome et même les hôtels, cafés et restaurants qui annoncent une connexion WiFi gratuite ne peuvent pas toujours garantir la couverture. Pensez à souscrire à un forfait international pendant votre séjour ou à emporter un hotspot portable si vous en avez besoin pour vous déplacer ou pour travailler. Notez que les cafés avec WiFi sont également peu nombreux, bien qu'il y en ait quelques-uns dans la ville (Barnum Café et Analemma sont deux des endroits les plus populaires auprès des freelances).

Le dîner commence tard
Boire et manger sont des rituels importants en Italie et les repas ont tendance à commencer plus tard que d'habitude (et à durer plus longtemps) que dans d'autres pays. Le soir, les Italiens rencontrent généralement des amis ou des collègues pour un aperitivo vers 19 heures, qui consiste en une boisson et quelques en-cas légers, avant d'aller dîner vers 20-21 heures. Le week-end, il n'est pas rare d'arriver au restaurant vers 22 heures.

Savourez la simplicité de la cuisine italienne
La cuisine italienne est appréciée dans le monde entier pour ses ingrédients simples, nutritifs et délicieux, mais vous pouvez avoir l'impression que quelque chose manque. Il n'y a pas de condiments fantaisistes à table, pas de sauces compliquées et peu d'ingrédients étrangers. En Italie, la simplicité est reine, séminaire entreprise à Rome alors savourez votre repas comme il doit être dégusté : sans demander de modifications ou d'ingrédients supplémentaires.

Si vous avez besoin de légumes, regardez dans la partie "contorni" du menu.
Avec des pizzas, des pâtes et des pâtisseries à chaque coin de rue, l'Italie est un véritable paradis pour les amateurs de glucides. Mais, parfois, vous avez besoin d'une pause dans les féculents. Les Italiens sont passés maîtres dans l'art de préparer les légumes. Vous trouverez donc votre dose de légumes verts sautés et d'artichauts romains braisés dans la partie "contorni", ou plat d'accompagnement, du menu, qui se trouve généralement à la fin. Bien que les grandes salades composées n'aient pas vraiment fait fureur en ville, vous pouvez commander plusieurs plats d'accompagnement à la fois si vous essayez de manger sainement.

Commandez du vin maison
Le vin local est l'un des meilleurs atouts des restaurants de Rome et de toute l'Italie : non seulement il est très abordable, mais il est généralement très bon. Le vin maison est disponible en rouge ou en blanc et vous pouvez généralement commander un quart, un demi ou un litre de vin pour moins de 10 €.

15 septembre 2022

Chocs de financement des banques et réallocation du crédit

Les banques en Belgique ont pris des décisions de prêt stratégiques après le gel du marché du financement interbancaire en septembre 2008. Cette chronique utilise des combinaisons de banques et d'entreprises pour montrer que les banques ont réalloué les crédits aux secteurs où elles peuvent plus facilement extraire des rentes ou dans lesquels elles ont un avantage informationnel, ou aux entreprises à faible risque.
La faillite de Lehman Brothers en septembre 2008 a constitué un choc sans précédent pour les possibilités de financement des banques. Les banques ont transmis ce choc de financement à leurs emprunteurs, mais pas nécessairement de manière homogène. Par exemple, plusieurs articles indiquent qu'il y avait une hétérogénéité significative dans les décisions de réallocation géographique des banques (par exemple, De Haas et Van Horen 2012, Giannetti et Laeven 2012). Dans cette colonne, nous étudions un type différent de réallocation, en fournissant une analyse complète et détaillée de la réallocation que les banques belges ont poursuivie entre les secteurs et les entreprises.
Les banques opérant en Belgique se sont largement appuyées sur le marché interbancaire pour leur financement. Comme le montre la figure 1, le volume total du financement interbancaire des banques actives en Belgique était supérieur à 500 milliards d'euros en août 2008 ; un an plus tard, plus de la moitié de ce financement s'était asséché. Cet assèchement a été significatif pour les banques et les entreprises actives en Belgique. L'entreprise moyenne en Belgique a emprunté à une banque pour laquelle cette sortie de financement interbancaire représentait 10 % de ses actifs totaux.
Pour identifier la réallocation de l'offre de crédit suite à ces problèmes de financement, nous utilisons 160.223 combinaisons banque-entreprise entièrement documentées. Nous combinons des données mensuelles au niveau banque-entreprise provenant d'un registre de crédit complet qui contient tous les crédits accordés en Belgique par toutes les institutions financières, les bilans mensuels de ces institutions financières et les bilans annuels de toutes les entreprises enregistrées. La richesse de nos données nous permet d'étudier diverses mesures de la croissance du crédit et permet de dissocier l'offre et la demande de crédit. Ce dernier point est réalisé en saturant les spécifications correspondantes de la croissance des crédits avec un ensemble complet d'effets fixes afin de contrôler la demande de crédit (Khwaja et Mian 2008, Jimenez et al. 2017).
Crédit manquant
Outre l'effet moyen, la figure 2 illustre également l'effet hétérogène d'une sortie de fonds interbancaires de 10%. Plus précisément, la figure montre l'effet pour chaque combinaison de part de marché du secteur bancaire élevée/faible et de spécialisation du secteur bancaire élevée/faible, ainsi qu'une addition avec un levier d'entreprise élevé/faible. Élevé (faible) est défini comme la moyenne plus (moins) un écart-type. Lorsque le choc de financement augmente le coût marginal du prêt, les banques commencent à préférer leurs emprunteurs inframarginaux à leurs emprunteurs marginaux. Nous identifions les emprunteurs marginaux selon trois axes différents. Premièrement, nous montrons que les banques sont, en moyenne, en mesure d'imposer des taux d'intérêt relativement plus élevés aux entreprises lorsqu'elles détiennent une part de marché élevée dans le secteur dans lequel l'entreprise opère. Deuxièmement, nous montrons que relativement moins d'entreprises font faillite dans le portefeuille sectoriel d'une banque si cette dernière est spécialisée dans les prêts à ce secteur. Enfin, nous considérons également plusieurs mesures du risque de l'entreprise.
Notre analyse indique que, par rapport à l'effet moyen, l'impact du choc de financement est 24% plus faible pour les entreprises qui empruntent à des banques qui ont une part de marché élevée et une forte spécialisation dans le secteur de l'entreprise (soit un effet sur la croissance du crédit de -3,13 points de pourcentage). L'inverse est vrai pour les entreprises empruntant à des banques ayant une faible part de marché et une faible spécialisation ; elles subissent un choc de financement plus important que la moyenne, avec un effet sur la croissance des crédits de -5,15 points de pourcentage. Par conséquent, les banques dirigent leur attention vers les secteurs où elles peuvent plus facilement extraire des rentes (part de marché sectorielle plus élevée) ou où elles ont acquis des connaissances supérieures (spécialisation sectorielle plus élevée).
La différence devient encore plus prononcée lorsque l'on tient compte de la prise de risque des entreprises (dans cet exemple, représentée par l'effet de levier). L'impact du choc de financement est plus de deux fois plus important pour les entreprises risquées empruntant auprès de banques ayant une faible part de marché et une faible spécialisation dans le secteur de l'entreprise (-5,62 points de pourcentage) par rapport aux entreprises sûres empruntant auprès de banques ayant une part de marché élevée et une forte spécialisation dans le secteur de l'entreprise (-2,66 points de pourcentage). Cela suggère qu'il existe un effet de fuite vers la qualité qui coexiste avec les deux effets de réallocation susmentionnés. Cela est conforme aux conclusions de, par exemple, Liberti et Sturgess (2018), qui montrent que la composition des emprunteurs se déplace vers des entreprises plus grandes et moins risquées lors d'un choc d'offre de crédit.
Du côté réel, nous constatons une réduction modérée des investissements pour les entreprises qui empruntent auprès de banques plus durement touchées par le choc de financement, mais cette réduction est moins prononcée pour les entreprises lorsque leur banque détient une part de marché sectorielle élevée.
Implications politiques
Dans l'ensemble, nos résultats fournissent des informations utiles aux décideurs politiques qui cherchent à garantir l'accès des entreprises au financement en temps de crise, car nous montrons que les entreprises plus risquées et les entreprises qui empruntent à des banques dont la part de marché sectorielle et la spécialisation sont faibles sont plus vulnérables aux chocs du secteur bancaire. Dans le même ordre d'idées, les entreprises peuvent préférer s'apparier avec des banques ayant une plus grande part de marché sectorielle. Bien que cela implique un coût d'emprunt plus élevé, cela agit également comme une prime d'assurance qui garantit l'accès au financement lorsque la banque est confrontée à un choc de financement. Nos résultats sont également intéressants pour les régulateurs bancaires, car ils révèlent une vision claire de la concentration des prêts en période de crise.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>
Ma main au feu
Publicité
Publicité